Amortissement comptable : présentation générale
Par definition, l’amortissement comptable de l’immobilisation corporelle ou immobilisation incorporelle ou immobilisation financière d’une entreprise ou professionnel independant correspond à la répartition systématique du coût d’investissement (machine, travaux de rénovation, véhicule terrestre motorisé à 2 ou 4 roues) par rapport à la durée d’utilisation. En comptabilite, celui-ci permet d’alléger les charges étalées sur plusieurs années.
Par ce présent article, nous allons découvrir ensemble les différents types d’amortissement comptable, ses avantages et la methode de calcul.
Amortissement comptable : différentes catégories
En partant de la definition ci-dessus, les amortissements comptables permettent faire le décompte en charge d’une part du prix d’achat du bien tous les ans. Cette dernière varie suivant le type d’amortissement utilisé. A savoir :
- Les amortissements dégressifs : peuvent concerner les installations de sécurité (détecteur de vol, alarme incendie, matériel d’extinction), les installations médicales et sociales semblables à celles des hôpitaux ainsi que les équipements de bureau (interphone, répondeur) neufs. En effet, ceux-ci se caractérisent par la diminution du coût d’investissement à déduire avec les années.
- Les amortissements exceptionnels ou accélérés : touchent tout materiel à la pointe des nouvelles technologies et ceux agricoles. Il s’agit d’un régime de faveur prévoyant les risques de difficultés vu l’importance du coût,
- Les amortissements linéaires : sont le plus souvent utilisés. Cela consiste à déduire le même coût chaque année et durant toute la durée de vie dudit bien.
- Les amortissements variables : permettent d’amortir un bien prévisible sur son utilisation selon l’unité d’œuvre (heure, kilomètre, pièce) qu’il génère.
Amortissement comptable : avantage de sa mise en place
Tout d’abord, les amortissements comptables jouent à la fois un rôle économique, financière, fiscale et juridique.
- Sur le plan économique, il s’agit d’une allocation au prix de la détention du capital fixe,
- Sur le plan financier, ils peuvent satisfaire aux intentions de renouveler les immobilisations,
- Sur le plan juridique, ils génèrent une dépréciation importante résultant de l’obsolescence ou l’usure du bien.
Ensuite, cela permet de constater chaque année la dévaluation des actifs d’une entreprise résultant de l’obsolescence ou usure de la diminution de la durée de vie. Vous pouvez ainsi échelonner le montant des immobilisations sur une période d’utilisation. Puis, sur le plan comptable, vous pouvez ainsi déduire le bénéfice imposable. Enfin, la dotation aux amortissements comptables sera classée dans le compte de résultat en qualité de charge.
Amortissement comptable : méthode de calcul
En comptabilite, il faut exclure dans le calcul de la dotation des amortissements comptables les opérations d’acquisition de terrain, l’achat du fonds de commerce et le paiement du droit au bail.
Puis, le calcul des amortissements varie suivant le type d’amortissement applicable à un bien précis.
- L’amortissement degressif : exclue les biens d’occasions ou ceux utilisés sur une période de mois de 3 ans. Sachez que le coefficient (1.25, 1.75 et 2.25) utilisé est imposé par un décret et varie suivant la duree d’utilisation (3 à 4 ans, 5 à 6 ans et au delà de 6 ans).
Taux d’amortissement dégressif = {100 / durée d’utilisation} x coefficient dégressif
- L’amortissement exceptionnel :
Taux d’amortissement exceptionnel = {100/ annee d’exercice} x coefficient
- L’amortissement lineaire:
Amortissement linéaire= prix HT du bien / année d’exercice
- L’amortissement variable :
Amortissement variable= prix du bien x {consommation par an / nombre de consommation par rapport à sa durée de vie}